La vengeance est un plat qui se mange froid. Même, parfois, très froid. Ainsi en est-il des « opérations spéciales » clandestines réalisées par les Etats victimes d’attaques terroristes. Si Israël et les Etats-Unis n’hésitent pas à appliquer la loi du talion, la France n’a jamais eu une politique constante en ce domaine.
Selon le chef de l’Etat en exercice, les représailles organisées dans le plus grand secret par des « tueurs de la République », issus du Service Action, le bras armé de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), ont été couronnées plus ou moins de succès.
Certaines furent des fiascos comme l’opération contre le Rainbow-Warrior, le bateau de Greenpeace, coulé en 1985 dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande qui entraîna la mort d’un photographe portugais. Le scandale qui s’ensuivit après les révélations du Monde a obligé la DGSE à constituer une cellule encore plus clandestine de tueurs, baptisée « cellule Alpha ». Ce sont ces différentes opérations que raconte le journaliste et écrivain Vincent Nouzille dans son documentaire en deux volets adapté de son livre éponyme Les Tueurs de la République (Fayard, 2015). Il y décrypte la conduite des différents présidents de la Ve République.
diffuseur :
Planète+
production :
Ligne de Front
réalisation :
Vincent Nouzille
conception, direction artistique, graphisme, animation, vfx :
Christophe Dias Pereira